Itinéraire:Bucarest - Brasov - Sighisoara - Bucovine(2n) - Maramures(2n) - Sibiu - Bucarest
Jour 1: Mardi 18.06 de Lyon /Saint Exupéry -> à Bucarest.
Nous sommes 15 inscrits au voyage Roumanie et ce 1er jour est pour l’essentiel consacré à l’approche de la capitale roumaine Bucarest: nous partons en 4 vagues successives de 6 h 35 à 23 h 55 le mardi 18.06 . Diversité dans les transits également avec respectivement passages à Düsseldorf, Munich, Vienne et Zurich Apts. C’est ça l’UE !
Arrivées à Bucarest échelonnées de 15 h 20 R 16 H 20 R 17 h 55 à 23 h 55 (heure locale). Il y a +1h de décalage avec Lyon. C’est Lidia, la responsable de l’agence roumaine organisatrice, Salut Roumanie, qui assure es-qualité l’accueil de chacun des groupes à leur arrivée à l’aéroport de Bucarest. Anne-Marie et Michel ont déjà fait connaissance avec Lidia et Irina, notre jeune guide roumaine qui nous accompagnera durant tout le séjour en Roumanie son sourire et sa bonne humeur.
La température est extrêmement douce, contrastant avec celle de Lyon, froide et pluvieuse. Nous faisons connaissance de notre chauffeur, Dan et de son minibus Iveco qui va nous convoyer durant tout notre circuit en Roumanie. Tour panoramique de Bucarest, ville qui nous surprend agréablement.
Dans les années 30, Bucarest a été surnommé « Le Petit Paris » à cause de ses longs boulevards jalonnés d’arbres. Arrêt devant le Monumental Palais du Parlement (deuxième plus grand bâtiment du monde après le Pentagone). Nous passons la soirée dans l’un des restaurants animés de la capitale avec orchestre et danseurs. « Le Chariot à bières » ou restaurant « Canul Cu bere ».
Lidia nous présente son « fiancé français, originaire de Primaratte dans l’Isère !!!! Au mois de septembre elle donnera naissance à son premier enfant. Notre Présidente et Gilles sont sollicités par les danseurs pour quelques pas de flamenco. Le repas est très copieux, et le restaurant est bondé. Il fait très chaud pour notre première soirée roumaine. Nous rentrons à l’Hôtel Reginetta, bien placé, où nous sommes très bien accueillis. Nous sommes quelques uns à attendre nos amis Lucienne et Alain, mais le sommeil est le plus fort !
Jour 2: Mercredi 19.06 - de Bucarest -> à Brasov (200 km) via Sinaia et le château de Bran
Lucienne et Alain sont là, au petit déjeuner. Ils ont fait bon voyage et sont prêts pour le circuit en Roumanie. Le groupe est maintenant au complet et tout le monde est ravi ! Pdj à partir de 7h et départ vers 8h ds le bus Iveco . Nous sortons de Bucarest (1 800 khab) assez encombré et nous longeons le grand parc de la ville. Nous entrons en Valacchie par la vallée de la Prahova. Première visite pour le château de Pèles, résidence d’été du 1er roi de Roumanie Carol 1er construit à la fin du XIXe siècle et son Monastère orthodoxe récemment rénové à Sinaïa.
Visite guidée par Irina. Nous devons mettre des chaussons pour visiter l’intérieur afin de préserver les parquets et les escaliers en bois. Magnifiques pièces, sculptures en bois, impressionant. Denis joue les reporters avec plaisir ! Il va nous « croquer » durant tout le voyage Roumanie….Séances photos dans le parc et les Jardins magnifiques.
Nous redescendons 400 mètres à pied jusqu’au Monastère. Eglise à panneaux peints, un peu sombre. Ensuite, départ à 12 h pour Bran où nous arrivons vers 15 h. Casse-croûtes rapidement improvisés par chacun aux terrasses des restaurants qui inondent avec les marchands de souvenirs l’espace ombragé au pied du château. C’est un délice pour les voyageurs que nous sommes peu acclimatés aux fortes températures (29° environs) après le temps pourri de notre printemps français. Le château de Bran revendique son appartenance à Dracula, dit l’Empaleur dont il tire sa célébrité. Il est haut-perché et domine la vallée encaissée et boisée . Nous arrivons vers 19 h à Brasov (en Transylvanie), ville médiévale et 2ème ville de Roumanie avec 200 khab. Début du voyage en Transylvanie. Notre hôtel est confortable situé dans un immeuble classé du centre-ville le Bella Musica. Nous sommes à deux pas de la majestueuse place Sfatului. Repas traditionnel dans un restaurant proche et coucher vers 22 h.
Jour 3: Jeudi 20.06 – de Brasov -> à Sighisoara (150km) via Viscri en Transylvanie
Nous avons un premier rendez-vous avec Vasile ! Brasov est un important Centre médiéval culturel, où au XVIè siècle ont été imprimés les premiers livres de Roumanie - Le Professeur VASILE est le Conservateur et Maître de la 1ère Ecole roumaine, personnage d’un fabuleux carisme et haut en couleur qui s’exprime dans un français académique. Toute la classe est très attentive !
Nous redescendons à pied en centre ville prenant ici et là de magnifiques photos (maisons médiévales, torrent rafraichissant, églises gothiques et byzantines... et même quelques traboules et la rue des Cordes, large de 1m, rue la plus étroite d’Europe !. Nous passons devant l’Eglise Noire (nous ne pourrons rentrer car on prépare un concert). Cette grande basilique gothique doit son nom à l’incendie de 1689 qui détruisit en partie la ville mais l’épargna en noircissant seulement ses murs.
Nous quittons la ville vers 12 h pour la Transylvanie profonde direction Viscri. Il s’agit d’un village saxon niché entre les collines et protégé par une citadelle fortifiée, monument de l’Unesco.
Ns déjeunons vers 13 h chez l’habitant et dégustons là notre première soupe de légumes délicieuse accompagnée d’une « gniole »-maison + visite éclairante de la « distillerie-maison ». C’est la tuica ou eau-de-vie de prune que l’on sert en début de repas pour souhaiter la bienvenue.
(Attention le taux d’alcoolémie toléré au volant est 0° !).
Pour certains(nes) d’entre ns, premiers achats de souvenirs sous 30° Celsius : des bonnets et chaussons en laine (bien feutrés) faits maison. Attention : le stock est limité !.... Nous visitons ensuite l’église blanche fortifiée et montons par un escalier (pierre + échelle) parfois vertigineux au sommet du clocher dominant le village et la vallée environnante.
Enfin, Viscri tire de l’installation récente du Prince Charles d’Angleterre dans une maison modeste, une toute nouvelle renommée ! Dommage, il venait de quitter le village…… Nous arrivons en fin d’après-midi à Sighisoara, une ville-forteresse très bien conservée. N/ chauffeur doit manœuvrer pour passer le mur d’enceinte avec car + remorque et ns attendons qq minutes et sans succès la sortie des automates du carillon de l’église. L’hôtel Casa Wagner est là encore monument historique très confortable est situé sur la place centrale de la ville qui est entièrement réservée aux piétons.
Visite de cette ville musée en compagnie d’ Irina et du cousin de Vlad Tepes - Dracula. On grimpe tout en haut les 175 marches en bois, et la 176ème en béton ! On découvre la ville nouvelle de Sighisoara. On fait le tour de l’Eglise, du cimetière saxon chargé en sculptures. On redescend en passant devant le lycée, puis les Tours des Tanneurs, Tailleurs. Il reste 9 tours sur les 14 qui entouraient la ville. Dîner dans la Maison de naissance de Dracula transformée ne Auberge. Le lendemain matin, promenade matinale dans le centre historique. Notre hôtel est bien situé sur la place centrale.
Jour 4: Vendredi 21.06 - de Sighisoara -> à Voronet (300 km) via les gorges de Bicaz, merveille de la nature
Nous sommes dans le Neamt qui concentre l’un des plus beaux paysages du pays. En effet, paysages bucoliques et belles maisons. Départ pour Bicaz vers 8 h avec découverte des gorges du même nom. Petite balade dans les gorges de Bicaz et Arrivée vers 12 h au bord du lac Rouge (en fait il devient noir). Il fut engendré par un effondrement de terrain en 1837 et doit son nom et sa couleur aux alluvions d’oxyde de fer en suspension, dégustation sur les conseils de Monique et J.Yves, de kürtös gâteaux hongrois en forme de cônes en se promenant autour du lac.
Ensuite déjeuner dans un restaurant en bordure du barrage et faisons connaissance de Doina et son mari Dragos, amis de Monique.et J.Yves. Poissons au menu avec polente. Ensuite direction la Bucovine, région des 2 000 monastères. Nous traversons la ville de Piatra Neamt où habitent Doïna et Dragos. Les anciens bus des TCL circulent toujours dans la ville. Nous visitons dans la foulée les deux premiers Monastères de notre circuit Roumanie et leurs Musées ; celui de Varatec puis celui d’Agapia, église en bois construite et décorée par des Roumains au XIX siècle. Nous sommes admiratifs des tissus brodés, des icônes qui sont présentés. Les fleurs sont omniprésentes dans les Monastères, surtout les roses que les Roumains préfèrent avant tout. Les appartements des « nonnes » sont coquets et invitent au calme et à la prière. Pour les passionnés du tourisme rural et culturel il y a rien de mieux que la Bucovine.
Ensuite route pour Voronet en Bucovine avec dîner et coucher ds la ferme-auberge Conacul Domnitei, point névralgique pour notre découverte des Monastères de Bucovine. Nous y passerons 3 nuits successivement. Un vrai havre de repos pour notre groupe qui est seul. Au menu : poissons .... et aussi dégustation de cerises au dessert....délicieuses !
Jour 5: Samedi 22.06.13 – visite des monastères de Bucovine en Roumanie (150 km)
Dès 6h à cause du soleil levant qui baignait les chambres situées du même coté c.à.d. au levant, l’auberge comme d’ailleurs ts les hôtels**** traditionnels dans lesquels nous avons séjourné durant notre voyage, sont équipés de doubles rideaux en guise de volets. Dans l’auberge, les rideaux et doubles-rideaux étaient d’un blanc immaculé et transparent décuplant la clarté du soleil levant dans toutes les chambres !!!
Petit déjeuner toujours accompagnés de délicieuses pâtisseries « maison » et départ pour la visite du Musée des Œufs de Laetitia Orsvich à Vama. Elle nous reçoit en costume traditionnel et nous présente les 3 000 œufs du monde entier exposés dans ses vitrines. Puis démonstration du procédé et dessin à l’aide d’un pinceau muni d’un crin de cheval + achats de souvenirs : œufs dessinés par elle exclusivement. Nous l’avons dévalisée sans y arriver vraiment semble-t-il. Elle n’est pas sans réserve !!! Photos bien sûr !
Ensuite, nous rencontrons la deuxième personne intéressante de la journée en la personne de Mère Tatiana au Monastère Modovita, édifice avec des tuiles (lauzes) en bois. Parlant couramment le français (et l’allemand !) la Mère avait déjà commencé la description des peintures ornant les murs extérieurs et intérieurs du Monastère. A la fin de son intervention, malgré la chaleur et l’heure tardive du déjeuner, elle a repris sa description du siège de Constantinople sur le mur extérieur Sud. Elle a tenu à préciser à l’attention toute spéciale de NH sa liste très exhaustive des ennemis de la Roumanie : Hongrois, Russes, Turcs, Arabes et Juifs. « C’est l’histoire » ajouta-t-elle, « il faut s’en souvenir » !
Ensuite, visite plus classique du Monastère de Sucevita du fait de la réserve toute naturelle de la religieuse qui nous sert de guide. L’Eglise du Monastère peinte intérieur et extérieur au début de XVIIe siècle est la plus grande et la dernière des églises médiévales de Moldavie.
Enfin, visite des ateliers de céramique noire de Marginea tradition millénaire et retour dès 17 h, sous la pluie, mais dans notre bus qui nous épargnera toutes les intempéries durant notre circuit Roumanie, à notre ferme-auberge de Voronet.
Jour 6: Dimanche 23.06 – Visite des Monastères de Bucovine – suite (150 kms)
Petit déjeuner à 8 heures, puis départ à pied pour assister à un office orthodoxe dans le Monastère de Voronet situé au centre du village et connu dans le monde entier pour sa couleur bleue et sa fresque du Jugement Dernier. Le Monastère a été construit par un prince moldave en 1488 et peint extérieur-intérieur en 1547.
Retour à 11 h et départ pour Suceava. Ville de 100 000 habitants qui fut capitale de la Moldavie pendant 2 siècles jusqu’en 1565. Une région plein d'histoire à pas confondre avec l'autre Moldavie au dela de Prut. En 1er, direction le centre commercial où ns échangeons Euros contre Lei. Au passage, ns découvrons la présence de grandes enseignes françaises (Carrefour R Auchan R Bricomarché R Renault/Nissan et aussi Novotel R Ibis - etc.) Nous visitons ensuite la Citadelle qui domine le centre-ville. Elle fut construite en 1388 puis judicieusement agrandie et renforcée au XVe siècle avant d’être la cible successivement des Polonais, Turcs et Tatars. Les troupes du turc Soliman le Magnifique auront néanmoins raison de ses murs épais avant qu’un dynamitage et un tremblement de terre achèvent de la détruire. Actuellement elle est en cours de reconstruction. Le chantier ouvert par l’UE représenterait un budget de quelques 15 Millions d’Euros.
Nous déjeunons sur une terrasse ombragée située en toute proximité du site. Nous choisissons de visiter le Musée du Village, à pied, qui regroupe 31 maisons typiques de Bucovine.
Puis Direction le Monastère de Dragomina à une dizaine de kms. C’est la plus belle forteresse de pierre du pays. Ici, la pierre est reine, pierre brute et sculptée. Fondée au tout début du XVIIe siècle, l’épaisseur de ses murs et une chemin de ronde autour des remparts lui donne une allure de forteresse qui traduit le contexte belliqueux de l’époque : la Bucovine, à l’époque, était convoitée à la fois par les Polonais et les cosaques. Enfin, le musée rappelle que le monastère abrita une école d’enluminures (manuscrits, broderies, cierges ciselés notamment). Dernier repas à n/ ferme-hôtel de Voronet. Au menu, après la gorgée cette fois d’alcool à la cerise traditionnelle, soupe de légumes, choux farci et gâteau en dessert.
Jour 7: Lundi 24.06 – de Voronet --> à Sighetu Marmatiei ds les Maramures (250 km)
Nous quittons la région du Nord Roumanie - la Bucovine sous un ciel couvert et découvrons les sombres forêts des Carpates encerclées de nuages bas. C’est une région de tradition qui dégage une atmosphère pastorale (charrettes, attelages de chevaux, pompons rouges en laine...). Nous entrons dans un monde de tradition finalement très réconfortant. Ns retrouvons également les cigognes rappelant à certains notre séjour en Alsace. Parfois subsistent des réminiscences de l’ère Ceausescu avec d’énormes installations industrielles et sidérurgiques abandonnées béantes aux intempéries comme les mines de cuivre de Baia Mare par exemple. Nous traversons des villages très typés : habitat simple, souvent très coloré, à la fois compact et très varié, chaque village présentant son harmonie dans une grande diversité (portiques sculptés, églises au toit pointu...)
Sur la route, nous visitons les fameuses églises en bois, typiques des Maramures en Roumanie. Construites entre les XIVe et XVIIIe siècles pour certaines, elles abritent d’anciennes fresque et îcones sur bois, extrêmement bien conservées dans ces intérieurs où la lumière très tamisée permet d’admirer les peintures. Nous visitons successivement les églises de Botiza, Rosavlea, Bogdan, Voda et Ieud. Ces églises sont fermées aux visiteurs et Iriné a dû demander leur ouverture aux pasteurs, gardiens des deux derniers sites notamment.
Arrivée à Sighet vers 18 heures où nous découvrons notre hébergement, la Casa Iurca. Bâtiment historique en centre ville, très spacieux. Le restaurant avec tonnelle est à côté et les dîners sont encore copieux et succulents. Mais avant, nous avons donné rendez-vous à ADELA, qui s’occupe des orphelinats pour lesquels les mamies de la maison de retraite « Les Pivoles » tricotent des écharpes. Adela ne pourra rester longtemps avec nous, car son mari Téo vient d’avoir un grave accident et elle ne peut le laisser seul. On lui donne ce que nous avons préparé, on parle un peu de son action auprès des plus démunis. Nous sommes ravis d’avoir rencontré cette belle personne. Doïna et Dragos nous retrouvent sous la « tonnelle » du restaurant !
Jour 8: Mardi 25.06.13 - Circuit – découverte du tourisme en Maramures (150 km)
Départ tôt le matin pour une balade en train à vapeur authentique des années « 30 » la Mocanita, de Viseul de Sus (bourg de montagne voué à l’industrie du bois) à Paltin proche de la frontière ukrainienne. La ligne serpent dans la vallée de la Vaser passant de 600 à 1100 m d’altitude. Visiter les Carpates a son charme. Bienvenue dans les wagons ouverts ou fermés avec la tuïca proposée par le chef de gare, arrêts pour recharger en bois et en eau la locomotive. Balade hors du temps, dans de beaux paysages. A 13 h, arrêt à Paltin pour un barbecue géant avant retour à notre point de départ. à Viseul vers 15 h. Retour sur Sighet où nous avons un rendez-vous important ! C’est en grande partie pour voir Cadmiel que nous sommes en Roumanie.
Vers 16-17 h, rendez-vous chez les Botac, parents de Cadmiel. Ils habitent un immeuble « HLM » d’une cité bolchévique de l’ère Ceausescu mais l’appartement dispose d’un hall d’entrée assez vaste où la famille nous accueille : le père, la mère et leurs 5 enfants (2 garçons et 3 filles) . Puis nous dégustons les plats préparés par toute la famille avec une telle générosité et amitié. Feuilles de choux farcies, gâteaux succulents, cerises, limonade maison et le soir nous repartons avec du miel des grands-parents . Bien sûr nous évoquons une possibilité pour Cadmiel de revenir en France après une année très prometteuse. Cadmiel nous a préparé des CD. Deborah et Sarah nous font des dessins, et Nicola, amoureux des chevaux, veut apprendre le français. Ravis et émus, nous quittons une famille très soudée autour des enfants.
Nous nous scindons en 2 sous-groupes : quelques-uns préfèrent rester en ville pour du shopping R Doïna et Dragos repartent pour une longue route jusqu’à Piatra Neamt, ville que nous avons traversée il y a quelques jours; L’autre partie du groupe opte pour la visite du Cimetière Joyeux à Sapanta. Sa renommée n’est pas usurpée avec ses monuments en bois sculpté peints aux couleurs vives, en particulier le BLEU. Chaque îcone retrace rapidement la vie du défunt d’une manière « joyeuse ».
Après un arrêt obligatoire dans les boutiques souvenirs (cartes postales + chapeau feutre/paille pour Gilles) retour à Sighetu Pour dîner et hébergement à l’Hôtel Casa Iurca pour la seconde et dernière nuit dans les Maramures.
Jour 9: Mercredi 26.06 – de Sighetu -> à Sibiu via la mine de sel de Turda (350 km)
Nous quittons le Nord de Roumanie - Maramures direction Sibiu en Transylvanie comme d’habitude vers 8 h-8 h 30 non sans avoir souhaité un Joyeux Anniversaire à Alain dans le bus ! Arrêt technique, Alain offre à boire à tout le groupe. Merci Alain. Au fil des km ns découvrons des vallées de plus en plus riches et développées longeant, par intermittence et aux dires d’Irina, la seule autoroute existante en Roumanie en construction depuis des lustres. Nous prenons un repas traditionnel très bien dans un restaurant à proximité de la mine de sel.
Ensuite, visite guidée de la mine de sel de Turda très impressionnante par ses dimensions et sa profondeur. Actuellement désaffecté, le site fut l’objet de toutes les attentions de l’UE entre 2007 et 2010 qui y a aménagé un centre de loisir pour « curistes » avec grande roue R ascenseurs conduisant au lac salé occupant l’hyper fond de la mine avec possibilité de cabotage sur le lac... Pour un peu, on se croirait à Las Vegas version U.E bien évidemment…
Puis ns reprenons la route et le voyage Transylvanie, traversons Sebes, ville romaine avec remparts et fortifications qui doit accueillir prochainemt une usine Mercedes et arrivons vers 19 h à la pension Muntean tenue par des Saxons au sortir de Sibiel pour le repas du soir.
Et Alain qui suit son guide est surpris de l’itinéraire : Et là, surprise, nos hôtes, en costume traditionnel sont informés de la présence d’un heureux récipiendaire parmi ns et ns sommes accueillis au son des guitares/clarinettes / claquettes dans la cour de l’auberge d’Adriana. Entre chaque plat, musique ! et l’opportunité offerte à notre sexagénaire de chevauchées endiablées ds l’entrain général le tout bien arrosé du schnaps traditionnel. Merci Alain de nous avoir permis cette belle soirée ! Arrivée vers 22 h à Sibiu où nous passerons n/ avant dernière nuit de notre sejour Roumanie ds un hôtel de charme nommé Imparatul Romanilor. Cet hôtel magnifique est situé dans le centre historique et Dan doit garer son bus en dehors de la zone qui est très proche.
Jour 10: Jeudi 27.06 – de Sibiu -> à Bucarest via Cozia (275 km)
L’hôtel est situé au centre de la ville médiévale de Sibiu qui fut en 2007 nommée Capitale Européenne de la Culture. La ville a la réputation d’être la plus belle ville de Roumanie avec des places spectaculaires, des ruelles bordées de vieilles façades aux teintes pastel, des toits de tuiles rouges percés de lucarnes comme autant de regards scrutant l’horizon : La Grande Place R la Petite Place R la Place Huet R Le Pont des Mensonges Puis visite du musée Brukenthal qui constitue de fait une initiation à la naissance et à l’évolution de la peinture transylvaine et de la Cathédrale Catholique dans le style allemand baroque du XVIe siècle. Derniers achats de souvenirs pour certains en particulier d’articles en bois.
Nous terminons la visite aux environs de 11 h et repartons en direction de Bucarest avec de bons sandwichs achetés par Lucienne et Martine. Une longue route nous attend jusqu’à la capitale et choisissons de supprimer la visite de Cozia, ville pour curistes de l’époque Ceausescu. Nous arrivons comme souhaité à Bucarest vers 16 h de nouveau à l’hôtel Reginetta ce qui nous permet de programmer avec Irina une visite piétonne de la vieille ville. Il fait beau, et il y a beaucoup de monde dans les rues, des jeunes qui fêtent la fin des examens. Les filles sont très belles et élégantes. Le sejour a Bucarest arrive à la fin.
Arrêt à l’auberge de Manuc, bondée, caravansérail du début du XIXè, reconverti en restaurant. A l’occasion de cette balade, nous apprenons également que ce quartier de la vieille ville, très prisé des touristes, est en fait depuis Ceausescu habité par des Roms : Ceausescu envisageait de détruire toute la vieille ville de Bucarest. En fait, les artistes et les commerçants se sont installés dans les RDC des immeubles et cohabitent avec les Roms qui se sont maintenus dans les lieux. Ces quartiers attirent les jeunes comme notre guide Irina qui adorerait y vivre.
Ensuite dîner en terrasse dans l’ancien théâtre transformé en restaurant. Une fois encore repas succulent et copieux. Nous terminons par une énorme crème caramel. Dan nous réjoint avec André, son fiston tout blondinet de 5 ans et nous ramène avec le bus. On dit au revoir à notre excellent chauffeur.
Un grand merci à Irina et Dan qui nous ont supportés durant ces 10 jours de découverte de leur fabuleux pays - la Roumanie !
Un grand merci aux C Monique et J.Yves, concepteurs du voyage avec Lidia de Salut Roumanie.
Grâce à eux nous avons rencontré des Roumains de souche Doina et son mari puis la famille Botac donnant à notre circuit Roumanie une touche très réaliste, rare ds les voyages touristiques qui ont la cote actuellement.
Un grand merci à notre trésorier Gilles et notre photographe Denis. Ts les 2 ont été élus à l’unanimité (il fallait le faire !) et performants de A à Z. Chapeau bas (en laine ou paille ?) Messieurs.
Un grand merci à chacun des participants que nous sommes, ravis d’avoir participé à la découverte très
« bluffante » d’un vrai pays d’Europe.
Visiter la Roumanie c'etait une belle surprise !
Pour d'autres expériences inattendues vous pouvez choisir à la carte un circuit en Roumanie ou nous écrire à info@salutroumanie.com pour créer ensemble votre circuit unique en Roumanie.